samedi 21 juillet 2012

Rached Ghannouchi, c'est IZNOGOUD !

IZNOGOUD est une bande dessinée de René Goscinny, datant des années 60, dont l'histoire se réfère aux mille et une nuits. Au temps des Mille et une nuits, Haroun el-Poussah est le Calife bien aimé de Bagdad, et Iznogoud son dévoué vizir. Iznogoud est assisté de Dilat Laraht, son homme à tout faire. Remarquons que ce nom, inventé par Goscinny, est , à un "i" près, l'anagramme de Ali Laraïdth !!!, la "bonne tout faire" de Ghannouchi.  Iznogoud a une idée fixe : « devenir calife à la place du calife ! ». Certains internautes l'appellent ZABALLAH, car il cumule les tares et les défauts du dictateur déchu (Zine Al-abidine Ben Ali, ou ZABA), mâtiné de bondieuseries et d'activités mafieuses, libellées halal, donc permises par Allah ( Zaba + Allah). Son gendre, Rafik Bouchlaka (i.e. La Savate) use d'une fausse identité (Ben Abdesslam) et se présente comme diplômé d'une grande école anglaise, ce qui est notoirement faux. Consultée, cette école déclare qu'elle n'a délivré aucun diplôme à ce s(m)inistre individu. Peut-on être ministre sous une fausse identité? peut-on ainsi mentir sur son CV ?
Après une enfance de misère et de frustrations, il a trouvé sa voie pour se venger de ses ennemis, de ses amis, et de l'humanité entière, en faisant du commerce de la religion son gagne-pain. C’est ainsi que de crève-la-faim le voilà, par la grâce du Qatar et de l'Arabie, devenu milliardaire (on le place parmi les premières fortunes britanniques). Mais sa folie de vengeance, celle des arrivistes fous, le mènera fatalement au peloton d'exécution. Parole d'Hannibal.

Début de l'article de Béchir Turki.

L’un des résultats les plus absurdes de la révolution du 14 janvier 2011, c’est l’émergence sur la scène politique tunisienne d’un personnage atypique, le président du parti Ennahdha, Ghannouchi, alias IZNOGOUD. Cet homme n’a pas fait grand-chose pour la chute de la dictature et se comporte depuis son retour d’exil comme le sauveur du peuple tunisien et le bienfaiteur de l’humanité. La folie des grandeurs dont il semble être atteint se lit dans ses déclarations farfelues du genre: «Le prochain congrès d’Ennahdha constituera un tournant non seulement dans l’histoire de la Tunisie, mais aussi dans l’histoire de l’humanité».
Cette affirmation nous amène à poser une grave question: IZNOGOUD a-t-il perdu totalement les pédales au point de considérer que le congrès d’un parti pratiquement inconnu à l’étranger et sans grande influence en Tunisie avant les élections du 23 octobre dernier constituera «un tournant dans l’histoire de l’humanité»? La réponse ne souffre aucun doute. Le type est atteint d’une intense folie des grandeurs et son état nécessite un traitement d’urgence.

Des choix politiques désastreux

Qu’a fait IZNOGOUD pour son pays depuis son entrée en politique en tant que dirigeant du Mouvement de la tendance islamique (Mti), devenu plus tard Ennahdha ou la Renaissance? Il a grandement contribué aux crises politiques aiguës qu’a connues la Tunisie aux dernières années de Bourguiba en décidant de prendre le pouvoir par la force au risque d’engager le pays dans une guerre civile. Abdelfattah Mourou, qui le connaît très bien pour avoir été l’un des fondateurs et le père spirituel d’Ennahdha, lui fait assumer la responsabilité de l’emprisonnement de milliers de militants par ses choix politiques désastreux. En effet, des milliers de citoyens ont subi un lavage de cerveau en règle par IZNOGOUD qui, utilisant la religion comme tremplin, faisait miroiter à ceux qui ont bien voulu le suivre les délices du pouvoir de ce bas-monde et le paradis dans l’au-delà. Résultat: des années de prison, plus qu’il ne faut pour détruire la vie d’un homme, et aucune assurance de gagner l’au-delà.
Dans sa vie politique, IZNOGOUD a accumulé et continue d’accumuler des quantités effrayantes d’hypocrisie. Il n’a pas toujours été un homme de principe. Rappelons-nous le ton mesquinement flagorneur qu’il avait adopté en 1988 pour parler de l’ancien président : «ma confiance est pour Dieu d’abord, et pour Ben Ali ensuite»
Oui, IZNOGOUD n’a jamais été un homme de principe. Sans personnalité stable et encore moins d’amour propre, il mange à tous les râteliers. Il se sent à l’aise aussi bien avec les Américains que les Français, les Anglais, les Israéliens, les Saoudiens ou les Qataris. Là où se trouve son intérêt personnel, il se forge un «un principe» et engage l’action que commande la situation.

Un fervent défenseur du wahhabisme

Les intérêts bassement matériels qu’il a avec les Saoudiens et les Qataris ont fait de lui un fervent défenseur du wahhabisme, une hérésie farouchement rejetée par nos ancêtres. Il est utile de rappeler ici qu’au début du XIXe siècle, vers 1810, les Wahhabites avaient tenté d’exporter leurs idées obscurantistes en Tunisie. Le Bey Hammouda Pacha avait chargé les autorités religieuses de la mosquée Zitouna de se prononcer sur la question wahhabite. Leur réponse était sans appel: non à cette doctrine. Celle-ci fut combattue, à cette époque, par les Ottomans jusqu’à son extinction. ....... Plus de deux siècles plus tard, IZNOGOUD et ses «frères» salafistes tentent de reconvertir la Tunisie au courant religieux prôné par les prédicateurs saoudiens dont le plus célèbre est Ibn Baz. IZNOGOUD est un inconditionnel de ce cheikh obtus. Il ne rate pas une occasion pour prier Dieu de lui accorder son Infinie Miséricorde, chose qu’il a obstinément refusée de faire pour Bourguiba décédé, malgré l’insistance du journaliste qui le lui demandait sur une chaîne de télévision.
Il convient de rappeler ici que la différence entre Bourguiba et Ibn Baz est à peu près équivalente à la différence entre l’obscurité et la lumière. Bourguiba a bâti l’Etat tunisien et a créé les conditions favorables pour que les Tunisiens, y compris IZNOGOUD, puissent fréquenter l’école; quant à Ibn Baz, il traitait de mécréant quiconque ne pensait pas comme lui, que la terre était plate…
La plupart des salafistes, «frères» d'IZNOGOUD, et qui, selon lui, lui rappelaient sa jeunesse, sont des gens ignares qui ne savent ni ce qu’ils disent ni ce qu’ils font. On leur a présenté le wahhabisme comme la «voie juste» qui leur assure une place au paradis et ils ont fini par y croire sans réelle connaissance de ses fondements, compte tenu de leur niveau d’instruction à peu près nul.

La religion lui sert d’écran, son but c'est le pouvoir

Ce n’est pas le cas d'IZNOGOUD. Ce dirigeant islamiste, bien qu'il ait écrit quelques livres, connaît les bases et les fondements du wahhabisme et ceux des autres rites. Mais sa culture est purement religieuse, et s’arrête aux écrits et aux dogmes hérités de Abou Houraira, Moslem et El Boukhari…, une culture valable durant les siècles de ces grands théologiens, mais plus aujourd’hui. A notre époque on peut comprendre l’islam bien mieux que nos ancêtres parce que les diverses disciplines scientifiques nous donnent un éclairage nouveau et adaptable à notre société actuelle. 

Que connaît l'IZNOGOUD de l’astronomie, de la physique, de l’électronique, des sciences humaines, du droit, des finances… pour pouvoir se prévaloir d’introduire la renaissance de l’islam au sens moderne et non celui de l’obscurantisme et du banditisme au nom de la religion où il veut nous plonger et la monocratie où il voudrait nous amener ?? 


La religion lui sert d’écran; son but est le pouvoir. Il crée des problèmes mineurs et puérils pour détourner l’attention du Tunisien et instaurer un climat d’insécurité et de panique, et gagner du temps. La renaissance se fait non dans des caboches vides et les livres d'IZNOGOUD, mais dans les laboratoires les plus performants et des esprits les plus éclairés.
La compromission du chef d’Ennahdha avec le wahhabisme n’est sûrement pas basée sur un engagement de principe, mais sur la même motivation bassement matérielle que celle des prédicateurs qui défilent dans notre pays et qui, à l’instar de Wajdi Ghanim, viennent semer la discorde en s’attaquant à la femme tunisienne et en traitant de mécréants les démocrates.
Le dernier d’entre eux à fouler le sol tunisien est Youssef Qaradaoui, un Egyptien qui a quitté son pays vers le Golfe non pas pour prêcher la bonne parole, mais pour s’enrichir. Et il s’est enrichi grâce aux relations privilégiées qu’il a pu tisser avec la famille régnante à Qatar et qui a mis à sa disposition Al-Jazira, une chaîne très influente auprès des téléspectateurs arabes. Atteint d’une sénilité avancée, c’est une girouette qui ânonne ce que ses maîtres américano-israélo-qataris lui dictent en faisant taire sa conscience et sa raison.

Un musulman n’incite jamais les peuples à la haine, ni à la violence et encore moins au meurtre

Pourtant, Qaradhaoui a su franchir le rubicon lors des soulèvements populaires en Libye et en Syrie.
L’accueil extraordinaire que lui a fait IZNOGOUD en dit long sur l’intimité qui lie les deux hommes. Le chef d’Ennahdha a mobilisé les cadres de son parti pour aller accueillir à l’aéroport le prédicateur le plus catholique du monde arabe. Même les membres nahdhaouis de l’Assemblée constituante, qui n’ont pas encore trouvé un moment pour écrire ne serait-ce qu’un article de la Constitution, ont trouvé le temps d’aller en masse souhaiter la bienvenue à Qaradhaoui et contempler avec tendresse le baiser que leur chef a posé sur le front de son mentor comme s’il était un héros. Et de fait, Qaradhaoui s’est proclamé héros puisqu’il a affirmé le plus sérieusement du monde que les révolutions arabes étaient sorties de sa djellaba !!… Sans doute a-t-il oublié qu’en 2009, il était venu en Tunisie, mais cette fois c’était pour s’acoquiner avec le régime pourri de Ben Ali qu’il a traité carrément de «protecteur de l’islam». Oubliant les flagorneries du prédicateur cathodique envers le dictateur, IZNOGOUD était plus loin encore en affirmant sans ciller que la «la révolution tunisienne était sortie des aisselles de Qaradhaoui». Une affirmation nauséabonde et irrespectueuse du peuple tunisien qui voit sa glorieuse révolution réduite par le chef d’Ennahdha à une odeur malsaine dégagée par les aisselles de Youssef Qaradhaoui.


Sur le site internet  Ashihab, IZNOGOUD a donné une interview où il encense Qaraddhaoui en le qualifiant ainsi : «le savantissime prédicateur le cheikh Youssef El-Qaradhawi» (R. Ghannouchi, « J’ai voué ma vie à la défense de la liberté », interview conduite par Ala Iddin Al-Rachi, 5 octobre 2005). IZNOGOUD et les wahhabites cachent mal leur pro-sionisme sous un langage de type nazi. El-Qaradhaoui a déclaré «Tout au long de l'histoire, Allah a imposé aux [Juifs] des personnes qui les puniraient de leur corruption. Le dernier châtiment a été administré par Hitler. Avec tout ce qu'il leur a fait - et bien qu'ils [les Juifs] aient exagéré les faits -, il a réussi à les remettre à leur place. C'était un châtiment divin. Si Allah veut, la prochaine fois, ce sera par la main des musulmans. (…)  Pour conclure mon discours, je voudrais dire que la seule chose que j'espère est qu'à l'approche de la fin de mes jours, Allah me donne l'occasion d'aller sur la terre du djihad et de la résistance, même sur une chaise roulante. Je tirerai sur les ennemis d'Allah, les Juifs, et ils me lanceront une bombe dessus et ainsi, je clorai ma vie en martyr. Loué soi Allah, Roi de l'univers. Que la miséricorde et les bénédictions d'Allah soient sur vous.»

L’Etat tunisien: un butin de guerre d’Ennahdha

A n’en pas douter, il joue le rôle de «guide» et exerce une influence indiscutable sur le gouvernement et sur tous les membres nahdhaouis de l’Assemblée constituante. Pour lui, l’Etat tunisien n’est rien d’autre qu’un butin à partager entre les «gagnants». Il a le dernier mot sur la nomination des ministres et des hauts responsables et trace la politique à suivre. C’est lui qui tire les ficelles de ses «frères» salafistes qu’il lâche quand il veut contre ceux qu’il estime être les ennemis d’Ennahdha, et leur intime ordre de se terrer quand il estime que le rapport de forces est en leur défaveur et qu’ils risquent d’être écrasés, comme ce fut le cas le 1er mai où aucun barbu ne s’était approché de l’Avenue Bourguiba.
C’est encore IZNOGOUD qui est derrière la politique des deux poids et deux mesures qui consiste pour les forces de l’ordre à regarder ailleurs quand les salafistes saccagent, agressent les artistes, les universitaires, les journalistes, rendent la vie des étudiants de l’université de la Manouba infernale, confisquent les mosquées, etc., mais ces mêmes forces de l’ordre sévissent quand de simples citoyens manifestent contre la politique d’Ennahdha.
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Avec le parti Ennahdha, il n’y aura plus de république, plus d’Etat, plus d’autorité légale… mais une autocratie. Ce n’est pas la renaissance, mais la décadence
  Fin de l'article de Béchir Turki
publié dans Kapitalis, le 15/5/2012,.

Super Menteur (le 2/10/12)

Juste avant les élections du 23 octobre 2011, les principales mouvances politiques du pays (excepté le CPR de Moncef Marzouki) avaient signé une charte pour limiter l’action de la constituante à une seule année. La date du 23 octobre 2012 approche à grand pas et l’ANC semble avoir du mal à s’acquitter de cette tâche. Et voilà que Youtube et Facebook ont mis à nu le retournement des Nahdhaouis. D'abord Habib Ellouze, député nahdhaoui à l’ANC. Il y a tout juste un an, pendant la période électorale, a explicitement demandé aux électeurs de les "dégager" en cas d’échec à écrire la constitution dans les délais (un an) et à nettoyer le système. Et pourtant, ce même Habib Ellouz est venu dernièrement déclarer tout le contraire.


JANUS Ghannouchi
Mais la palme d’or revient au chef d’Ennahdha, Iznogoud, que d'autres ont nommé Dr Jekyll / Mr Hyde, ou encore JANUS, à cause de son double langage persistant. Il y a une année, il a déclaré sur Hannibal TV dans l’émission de Samir El Wafi, que son parti respecterait cette «charte» et ferait tout pour terminer l’écriture de la constitution dans les délais d'un an. Or, c’est maintenant que les électeurs commencent à découvrir la supercherie de ce parti islamiste. Depuis quelques jours, Ennahdha multiplie en effet les déclarations dans les médias pour justifier le prolongement des travaux de l’ANC (et donc du gouvernement) au delà du 23 octobre 2012, faisant ainsi fi des promesses faites une année auparavant.

Des méthodes maffieuses



D'après Wickipédia, une mafia (ou maffia) est une organisation criminelle dont les activités sont soumises à une direction collégiale occulte et qui repose sur une stratégie d’infiltration de la société civile et des institutions. N'est-ce pas le cas d'Ennahdha ? On parle également de système mafieux. Les membres sont appelés « mafieux » ou  « mafiosi », d’après le nom italien (au singulier : « mafioso »).
Il y a eu d'abord la rançon versée par les islamistes libyens (d'Al-Qaïda) aux islamistes tunisiens, pour la remise de l'ex premier ministre libyen de Kadhafi.  On parle de millions de Dollars et de millions de barils de pétrole. Où est cet argent ? Où est l'argent de ce pétrole ? Sur quels comptes a-t-il atterri ? Quel en est le montant exact ? à quoi va-t-il servir ? On annonce aussi que le Qatar vient de verser 150 millions de Dollars à Ennahdha pour soutenir sa prochaine campagne électorale. Est-ce légal ? Que fait la justice ?
Toutes ces questions restent sans réponse dans ce califat de l'obscurantisme et de la dissimulation.
Il y a, en plus l'affaire, des "compensations financières" que les islamistes veulent s'accorder au titre de réparation pour la répression subie sous Ben Ali. Au lieu de s'en remettre à la justice, comme c'est la règle dans tout pays qui se respecte, notre gouvernement islamo provisoire veut passer outre. Sans parler de l'immoralité de telles pratiques, nous remarquons , par exemple, que les ex-prisonniers politiques de gauche refusent toute indemnisation de ce type.
Après avoir gagné le jack-pot (salaires mirobolants à l'ANC, au gouvernement, aux postes ministériels, etc...), après la méga rançon libyenne, après les "dons" qatari et saoudiens", Ennahdha et ses militants  "tantons macoutes",  visent maintenant un autre gros lot : 750 millions à 1 milliard de Dinars. Tout cet argent serait destiné à "acheter" les prochaines élections.  En effet, versé à ses militants les plus zélés, cet argent, par un tour de passe-passe bien islamiste, donc halal, reviendra dans les caisses d'Ennahdha (au moins en grande partie) pour acheter les consciences et les voix, comme au bon vieux temps, en octobre 2011.  On a vu alors toutes sortes d'actions de "bienfaisance" : distribution de bonbons et de chocolats aux filles et aux garçons au sortir des écoles (la pédophilie est toujors sous-jacente), mariages (pour procréer encore plus de petits islamistes), ramadan des pauvres (restos gratuits, circoncisions gratuites), cadeaux de  l’aïd, meetings (transport, sandwich, location de salles, groupes de musiques...), publicité, prospectus et brochures, milices à payer, etc.

Qu'en dit l'Observatoire de l'Islamisation ?

L'Observatoire de l'islamisation révèle les écrits passés de Ghannouchi, dont nous citons ce qui suit. 
Sur l'apostasie : «L’apostasie, est le reniement [de l’islam] après qu’on l’a embrassé de plein gré ; un reniement, ou les formes lui ressemblant, des constantes de l’islam, tels ses dogmes, ses charia et ses rituels… Comme porter atteinte à la dignité de Dieu ou à la dignité du Prophète, l’autorisation de braver les interdits [de la charia] ou la négation des devoirs religieux, etc. Des versets du Coran ont énoncé à plusieurs endroits le caractère affreux de ce crime, et menacé quiconque s’en rend coupable du plus atroce des supplices, sans toutefois édicter une peine précise ici-bas. Quant à la tradition, la sunna, elle a exigé la mise à mort [conformément au hadith] : «Tuez quiconque change de religion.» » (Rached Ghannouchi, Les libertés publiques dans l’État islamique, Centre d’Études de l’Unité Arabe, Beyrouth, 1993, p. 48).
Sur la charia comme "source principale de législation" :
«Il est à noter que la plupart des constitutions arabes, y compris la constitution tunisienne, ont stipulé l’islamité du chef de l’Etat, il s’agit en effet d’une stipulation abusive et vide de contenu, tant que ces constitutions ne contiennent pas d’articles imposant la charia comme source principale de toute législation, et tant qu’elles ne contiennent pas non plus d’institutions constitutionnelles contrôlant la constitutionalité des lois. Aussi bien le chef de l’Etat lui-même et le degré de son engagement à respecter, dans sa vie publique et privée, la loi et les normes morales, pour ne pas donner le mauvais exemple de ce qui ne plaît ni à Dieu, ni à ses créatures soumises.» (Rached Ghannouchi, Les libertés publiques dans l’État islamique, Centre d’Études de l’Unité Arabe, Beyrouth, 1993, p. 54)
Sur la laïcité : A une question d’un quotidien algérien : « Quelle est la place de la laïcité dans la société islamique ? », M. Ghannouchi répond :
«La société islamique est fondée sur l’interprétation des valeurs organisant la vie des individus et des communautés. De plus, elle organise le côté spirituel de ces derniers. C’est pourquoi on ne saurait concevoir de société islamique laïque, ou de musulman laïc que si ce n’est en renonçant à ce qui est essentiel en islam. Car la foi en Dieu n’est pas essentielle en islam ; l’essentiel, c’est la foi en l’unicité de Dieu. Par conséquent, toute législation qui s’inspire d’autres sources pourrait porter atteinte à cette unicité. Une société ne saurait être islamique qu’à condition de ne pas être laïque et d’accepter l’unicité de Dieu. » (Interview accordée par M. Ghannouchi au quotidien algérien Algérie actualité du 12 octobre 1989).
Les critiques émises par M. Ghannouchi à l’encontre des anciens manuels de philosophie pour le baccalauréat :
«L’enseignement de la philosophie devient, si nous ne définissons pas notre appartenance culturelle, non seulement inutile pour traiter les problèmes dont nous souffrons, mais aussi un élément de sabotage et de destruction dans le domaine psychologique et social, comme c’est le cas aujourd’hui [1989].» (Rached Ghannouchi, « La génération perdue », revue Forqan, février 1989, Casablanca).

Rached Ghannouchi prépare-t-il  terreur et guerre civile en Tunisie ?



Tarak Maaroufi a été condamné en 1995 par la Justice belge avec d'autres  terroristes algériens du GIA, et il a été impliqué dans l'assassinat  du commandant Massoud en 2001. Il se promène maintenant en Tunisie, et prépare probablement d'autres actes terroristes pour agir le moment venu. 
Selon le Nouvel Observateur du 29 novembre 2001 et "The Wall Street Journal" du 3 décembre 2001, Tarek Maaroufi et Seifallah Ben Hassine ont  été chargés par Ben Laden de fédérer autour d'Al-Qaïda les différentes  organisations terroristes maghrébines. C'est en effet Tarek Maaroufi qui  a organisé l'assassinat du commandant Massoud, le 9 septembre 2001, deux  jours avant les attentats du 11/9 contre les USA. Les deux faux journalistes que  Maaroufi a endoctrinés pour assassiner Massoud sont Abdessatar Dahmane,  né à Gabès le 27 août 1962, et Bouraoui el-Ouaer, né à Sousse le 22  octobre 1972, tous les deux morts lors de l'attentat kamikaze. Tarek  Maaroufi a été aussi impliqué dans le projet terroriste qui visait la  ville de Strasbourg. Plus exactement la cathédrale, le Parlement et le  marché de Noël. On rappelle que ce Tarek Maaroufi était membre d'Ennahda  et que la Justice tunisienne avait demandé son extradition depuis 1991 pour  des crimes commis en Tunisie. Protégé par certains services européens  et défendu par certains milieux des droits de l'homme sous le prétexte  que c'est un opposant politique à Ben Ali, il n'a jamais été extradé.  Grâce à l'amnistie générale ordonnée par Farhat Rajhi, ex-ministre de  l'Intérieur, sous la pression de son amie Sihem Ben Sedrine (!!!),  le  dangereux criminel Tarek Maaroufi peut circuler librement en  Tunisie...et former de nouvelles recrues, pour le cas où.

Il faut savoir que, selon de hauts responsables des services  de renseignements européens, plusieurs dizaines de terroristes tunisiens  comme Tarek Maaroufi sont discrètement rentrés en Tunisie dès le 15  janvier 2011. Cela répondait au souhait de Ghannouchi et arrangeait  certains pays européens qui voulaient se débarrasser de ces dangereux criminels  qui menacaient la sécurité de leurs pays et qui sont sous surveillance  depuis des années. Ces fils spirituels de Rached Ghannouchi se faisaient jusqu'à présent discrets. Ils attendent les ordres pour semer la terreur et la  guerre civile en Tunisie. Ils s'entraînent, pour le moment, en Libye et au Mali, avant d'être envoyés en Syrie et ailleurs (l'Algérie peut être ?).

                                                                                                                   Hannibal Genséric

L’autre R. Ghannouchi, la face cachée
entre Ennahdha et les USA (version 3)

Par Zakaria Bouker, jeudi 15 novembre 2012·
De son vrai nom Rached Kherriji, Rached Ghannouchi  naquit à El Hamma de Gabes, en 41, de père indigent mais extrêmement sévère. Après le Koutab, il entra dans une école primaire traditionnelle de l’époque (arabe seulement). Son certificat d’études primaires ne l’autorisa pas à entrer dans un lycée. Au bout de  3 années à la Zeitouna il obtint un brevet « Attatwi3 » qui lui permit d’exercer comme instituteur d’arabe dans une école primaire à Gabes.
Parti à l’étrange, après quelques années d’exercice, il erra entre Le Caire où il essaya l’agronomie sans succès puis à Damas. On croit savoir qu’il eut essayé la philosophie  mais aucune trace ne vient confirmer ses dires  à ce jour.
Tout ce qu’on sait c’est qu’il  fut approché par des islamistes radicaux. Il partit avec l’assistance des bonnes volontés en France en 1968, dans le but de poursuivre ses études à la Sorbonne.  Il commença  par des cours gratuits d’apprentissage de la langue française pour les étrangers à l'Alliance française sans succès. IL ne put y rester plus d’une année. Il rentra au pays en 1969.  Certaines sources parlent d'un doctorat. En toute logique un hypothétique  doctorat, de surcroit rédigé en français,  élaborés  en moins d'un an  parallèlement à l'apprentissage de la langue française  relève  simplement de l'affabulation, confirmée par un témoignage à la source.
Il se fit recruter comme professeur du secondaire pour enseigner l’instruction civique. A cette époque on n’exigeait pas le baccalauréat  chez candidats professeurs d’instruction civique. Ses collègues le jugeaient, caractériel, aigri,  frustré, pingre difficile à fréquenter.
Il prépara dans la clandestinité son groupe  en 1972 réunissant une vingtaine de clandestins à Mornag.
Aucune information  n’est fournie sur le financement  ni sur ses origines.
Deux ans plus tard, les intellectuels du groupe commencent à s'exprimer publiquement dans les pages du mensuel Al-Maarifa dont le premier numéro paraît en 1975. Ces derniers formèrent un groupe islamiste qui  deviendra  la base de la formation, au début des années 1980, du Mouvement de la tendance islamique (MTI) dont Ghannouchi devint président (émir) en 1981 un statut spécifique au mouvement  djihadistes  chez les salafistes djihadistes. Roland Jacquard fait de Rached Ghannouchi un « inspirateur » d'actes violents commis au nom de l'islamisme qui refuse de se déclarer ouvertement : « Selon la plupart des services de renseignement occidentaux, ces prédicateurs, qui inspirent la conduite de la nébuleuse islamique, mais qui refusent de s'affirmer en tant que chefs, sont aujourd'hui au nombre de six : Omar Abdul Rahmane, Mohamed Hussein Fadlallah, Rachid Ghannouchi, Gulbulddine Hekmatyar, Hassan Al-Tourabi et le mollah Omar ».
Il quitta le pays pour s’installer dans les régions les plus chaudes de la guérilla islamiste, surtout le Soudan où il devient émir et beau-frère du sinistre Hassan Al Tourabi, à l’origine de l’éclatement de son pays, entre Nord et Sud. Il sera inscrit sur la liste des terroristes les plus recherchés dans le monde pour multiples accusations  dont essentiellement le trafic d’armes.
le mouvement fut alors  rapidement la cible  des autorités  et Ghannouchi fut  condamné à onze ans de prison (trois ans purgés) en 1981,  puis  condamné aux travaux forcés à perpétuité le 27 septembre 1987.  Après les multiples assassinats  et attentats à la bombe  dans plusieurs régions du pays. Outre les bombes explosives artisanales  Le mouvement inventa les  bombes à l’acide sulfurique et installa  la terreur dans le pays. Parmi les  victimes figurent des imams.
Professeur Chazli  dément catégoriquement  les bruits qui faisaient état    de l’intervention de Bourguiba dans le procès et encore moins une tendancieuse information diffusée par  Ben Ali prêtant à Bourguiba l’intention de le rejuger pour le condamner à mort. Cela servait la bonne cause du nouveau président dans son entreprise de coup d’état réussi le 7 novembre 1987.
Le 8 novembre 1987 était la date prévue pour un autre coup d’état militaire  fomenté par Ghannouchi pour s’emparer du pouvoir. Salah Karker, l'un des hauts dirigeants d'Ennahdha, avait  reconnu que l'organisation avait commandé un coup d'État pour le 8 novembre 1987 en infiltrant l'armée :
Le 8 novembre était aussi la date prévue pour limoger Ben Ali.
Ghannouchi  fut gracié par le nouveau président Zine el-Abidine Ben Ali le 14 mai 1988. En remerciement, il lui exprima sa confiance dans une interview publiée le 17 juillet par le journal Assabah9.
En contrepartie il s’engagea à  cesser ses activités terroristes  en promettant  que les islamistes ne s'infiltreront plus dans l'armée et la police. Promesse qui ne sera pas tenue.
A la faveur de la  guerre civile en Algérie  menée par les intégristes  de même obédience  fortement financée, Rached Ghannouchi
Ghannouchi s'exila à Alger, muni d'un passeport diplomatique soudanais, tout en restant à la tête du mouvement. En 1991, il s'installa  à Acton, dans la banlieue ouest de Londres, d’où il dirigea  le mouvement  clandestin.
 A la même année des actions terroristes faisant des morts,  notamment un gardien de nuit à Tunis,  furent le prélude à une tentative de coup d’état déjoué. On parlera d’une tentative d’abattre l’avion personnel de ben Ali par un missile.
À Tunis, le Tribunal militaire le condamna par contumace, le 28 août 1992, comme d'autres leaders du mouvement à la détention à perpétuité pour complot contre le président.  Il obtint alors  le statut de réfugié politique en août 1993.
À la fin des années 1990, la direction connut des dissensions opposant Mourou, cofondateur du mouvement et partisan de la normalisation, à Ghannouchi.
L'entrée de plusieurs pays, dont les États-Unis, l'Égypte et le Liban,  lui sont interdites. En mars 1995, il fut expulsé du territoire espagnol après avoir participé à Cordoue à une conférence sur le thème Islam face à la modernité. Le canada lui refusa le statut de refugié politique.
À partir de 2005, Ghannouchi est de plus en plus ouvertement contesté au sein de son mouvement. Cette contestation met en opposition la ligne du chef d'Ennahdha, qui prône l'opposition frontale au régime de Ben Ali, à la ligne de la « réconciliation nationale » prôné aussi bien par une partie des troupes Nahdhaouis que par des figures historiques du mouvement comme Mourou et Doulatli.
Il va s'appuyer sur l'internationale islamiste  basée aux usa avec  Radhouane Masmoudi  président  multi milliardaire de a CSID qui va intercéder  en 2005 en haut lieu pour rapprocher Ghannouchi de l'administration américaine. Wikileaks livre un  document de ces échanges  impliquant Mme Akermi épouse du ministre Bhiri, Slaheddine Jourchi  proche d'Ennahdha et Zied Doulatli   et à leur tête  R Ghannouchi avec l'administration américaine  en 2006 en pleine invasion du Liban. Pour faire valoir ce rapprochement Ennahdha se fait fort de tempérer les ardeurs des extrémistes pouvant se rallier a la cause libanaise.
 Comme l’atteste le document wikileaks http://wikileaks.org/cable/2006/08/06TUNIS2144.html
 Le center for the study and islam democracy CSID  fait lui même partie d'une nébuleuse aux USA dont  La MAS ( muslim american society) basée a chicago   qui compte Souheil Ghannouchi  et dont Ennahdha a emprunté son sigle 
 À la même époque Ennahdha prend définitivement forme avec son site officiel  aux usa  chez http://www.1and1.us/. Il est actuellement décliné sous une extension .tn


  A la surprise générale, le régime de ben Ali tombe le 14 janvier 2011 grâce à une résistance populaire civile et sans coup d’état.
Ceci ne manque pas de désarçonner l’adepte du coup d’état frontal.  Rached Ghannouchi  naturalisé sujet britannique à qui on prête la 100 eme position des londoniens les plus riches, rentre dans le pays avec  une nationalité tunisienne.  Beji Caïd Essebsi  sous  Foued Mbazza  l'avait gracié.

C’est alors qu’une nuée d’activistes expatriés  le rejoignent. Le reste des activistes auteurs d'attentats  et  emprisonnés seront libérés sous son régime.
 En effet, le 23 octobre il obtint 89 sièges au parlement provisoire sur 217 soit près de 42 % des sièges grâce à un vote favorable  de près  d’un million et demi de personnes  soit  18 %  seulement de la population en âge de voter. Outre la disparité du rapport entre votants et représentation effective, aucune information n’a été rendue publique sur les sources de financement. On soupçonne fortement  des irrégularités  par les achats de voix parmi les indigents.

Ghannouchi garde le statut de guide et continue de diriger le pays  en dehors des institutions. Il   promet de quitter le pouvoir  le 23 octobre 2012 mais il ne tiendra pas sa promesse.

Rached Ghannouchi est marié et père de quatre filles et deux garçons, Bara ,  Mouadh ,Yusra porte-parole d'Ennahdha ,Intissar, et Soumaya mariée avec Rafik Abdessalem, ministre des Affaires étrangères du gouvernement Jebali. Son fils Mouadh accompagne son père à des sommets internationaux comme au Forum de Davos de 2012.
Son neveu Khedher  est promu au rôle de rapporteur  général de la commission de préparation de la nouvelle constitution. Il brille par les entraves qu’il oppose régulièrement à l’adoption des textes  notamment   le texte de haut  conseil  indépendant de la magistrature.
Sous son régime  la sécurité se détériore,  la justice accuse un coup, l’économie bat de l’aile, la presse est attaquée   et le retour des forces obscurantistes et djihadistes  poussent vers un régime de tyrannie et théocratie proche de la thèse  salafiste  rigoriste.
 Des groupes dits de défense de la révolution  font leur apparition  pour mater l’opposition, le régime met la main sur l’administration et les instances susceptibles de préparer les éventuelles élections.
L’opposition soupçonne le financement du Qatar et de l’Arabie saoudite

PS voici  le texte intégral de la réponse du Canada à Ghannouchi :


Dans les attendus du refus de refuge politique au Canada pour Rached Ghannouchi  on lit en particulier 
[20]            Le leader du mouvement, M. Rached Ghannouchi, un terroriste faisant partie intégrante de l'internationale islamiste, est considéré par certaines sources comme étant l'un des maîtres à penser du terrorisme. M. Ghannouchi a fait un appel à la violence contre les États-Unis et a menacé de détruire leurs intérêts dans le monde arabe. En outre, il a demandé la destruction de l'État d'Israël. 
[21]            Le MTI/Ennahdha a commis 12 crimes pouvant être qualifiés de crimes graves de droit commun, à savoir : 
i)          attentats à la bombe en France en 1986;
ii)         attentats à la bombe à Sousse et à Monastir en 1987;
 iii)         des incendies de voitures en 1987 et 1990; 
iv)       de l'acide projeté au visage d'individus en 1987; 
v)         complots en vue d'assassiner des personnalités du gouvernement tunisien en 1990, 1991, et 1992; 
vi)       complot en vue de déposer par les armes l'ancien président tunisien Habib Bourguiba en 1987; 
vii)       agressions physiques dans les lycées et universités, de 1989 à 1991; 
viii)       l'utilisation de cocktails Molotov en 1987, 1990 et 1991;
 ix)       incendie criminel de Bab Souika en février 1991;
 x)         tentative d'incendie d'un édifice universitaire en 1991; 
xi)       des lettres de menace en 1991 et 1992; et
xii)       le trafic d'armes à compter de 1987. 
  Ses ouvrages : 
La femme entre le coran et la réalité des musulmans 133 pages  1984
Le destin chez ibn Taimyya 104 pages 1998
Approches laïques et société civile 204 pages 1999
L’expérience du MTI  351 pages 2000
 La pensée islamique en Tunisie 164
 En excluant «  l’expérience du MTI » qui  fait la propre histoire  et dont l’intérêt est limité à son auteur, le total des pages rédigés  durant une vie de 73 ans est de 955 pages.
 Les critiques, hormis le dernier ouvrage qui  raconte l’islam en Tunisie, ne sont pas très favorables :
 Le destin chez  ibn Taimyya nous ramène à l’âge de pierre  et à la pensée originelle des salafistes. D’où d’ailleurs l’affirmation de Mohamed Talbi : Ghannouchi est salafistes  et ne peut en aucun cas passer  de la chose à son opposé.
Le style de Ghannouchi reste extrêmement  rudimentaire. Avec des répétitions  et une absence totale de méthode.
L’ouvrage de 133 pages concernant la femme  est tout ce qu’il y a de plus sidérant  on y lit notamment  que la femme est un objet sexuel et tout rôle qui lui serait attribué en dehors de la satisfaction des besoins de l’homme est secondaire !
Mohamed Larbi Boguera dit dans un article : Dans son livre « La femme dans le Coran et le vécu des musulmans », M. Rached Ghannouchi (Que Dieu soit satisfait de lui)  livre,   p.70 à 72, le fin fond de la pensée de nos islamistes à leur début, au sujet de la femme. Le lecteur a sous les yeux – qu’il faut se frotter tant cette prose déconcerte- un texte proprement surréaliste, et pourtant publié en 2011 après J.C.sous la signature du maître à penser d’Ennahdha. Le texte, qui attribue au bourguibisme tous les défauts et notamment le dévergondage et les mœurs dissolues, affirme que pour redresser la barre et sauver le pays du stupre, le courant islamiste «s’oppose avec force au travail féminin hors du foyer et à la mixité dans les établissements d’éducation ». Pour faire bonne mesure, il prône la polygamie –« un devoir religieux  et non un remède exceptionnel » tient-il à souligner. L’auteur incite les femmes « à refuser toute relation avec les hommes hormis ceux avec lesquels elle a un lien de parenté ou son époux » Plus étonnant encore- cerise sur le gâteau si on peut dire- « il encourage les femmes à se satisfaire du minimum d’éducation ». Donc à  laisser des talents en friche !
  Il faut s’armer de beaucoup de sang froid si on veut lire toutes les réflexions  rédigées par Ghannouchi :
 Zakaria Bouker

Rached Ghannouchi, a prononcé un discours, le 31 mai 2013, au Saban Center for Middle East Policy (Brookings Institution) .

Le leader du parti Nahda et membre des Frères musulmans, a été chaleureusement accueilli par Martin Indyk, ancien ambassadeur US en Israël et leader du mouvement sioniste.