dimanche 14 septembre 2014

Islamisme et esclavage sexuel : le comble de l'horreur


Dans de précédents articles ( Le "nikah djihadiste" ou la prostitution halal, Viols impunis en terre d'islam, Viols esclavage et pédophilie en Arabie, Barbarie islamiste et viols collectifs,   Syrie : viol et nettoyage ethnique,  Le djihad sexuel – Jusqu'à l'horreur ), nous avons vu quelques facettes de la perversion sexuelle des islamistes en Tunisie, en Algérie, en Syrie, au Soudan et dans tous les pays où cette engeance islamiste sévit ou a sévi. En ce moment, les hordes de l’Etat islamique (EI) qui opèrent en Irak et en Syrie réduisent à l’esclavage sexuel des milliers de femmes capturées comme « butin de guerre ».
On place les prisonnières dans une sorte de Bordels Militaires de Campagne (que l’armée française connaissait sous le sigle BMC) et on les fait « servir » aux terroristes islamistes. Des journalistes britanniques ont appris que certains de ces bordels sont gérés par des femmes musulmanes ayant des passeports européens.
Esclavage sur les territoires envahis par l’Etat islamique
Marché aux esclaves / Irak / 2014
La militante irakienne des droits de l’homme Hannah Eduard raconte les détails de cette histoire à La Voix de la Russie.
- Les médias annoncent que les combattants de l’EI assujettissent des femmes en Irak pour les vendre ensuite. Ces informations, sont-elles vraies ou non?
- Pareilles nouvelles ont commencé à paraître immédiatement après la prise de Mossoul . On enlève des jeunes filles et des adolescentes, principalement des chrétiennes et des yézidis. Nous avons bientôt appris que ces filles sont vendues comme esclaves. Nous avons tenté d’enregistrer officiellement des cas de traite des esclaves mais ce processus ne se déroule pas ouvertement en pleine rue. Le commerce s’effectue essentiellement à l’intérieur de l’EI/Daesh dont les caïds vendent les femmes capturées aux simples combattants. Mais les esclaves sont aussi parfois vendues à des personnes étrangères qui sont prêtes à payer. On sait notamment que des habitants de Mossoul ont réussi à libérer certaines filles en les rachetant tout simplement aux islamistes.
Daech vend des esclaves sexuelles dans les marchés
Après cela, un autre problème surgit: comment rééduquer les prisonnières libérées car la plupart d’entre elles ont subi des violences sexuelles. Ainsi, une fille a raconté que tous les 18 jours on la « mariait » à un nouveau combattant . De nombreuses filles ont été tuées à leur retour à domicile par leurs propres parents : lorsqu’elles ont été violées, on les considère comme étant l’opprobre de la famille. Nous oeuvrons pour détruire ces clichés et prévenir pareils cas.
- Savez-vous quelque chose sur les enfants enlevés dans les régions contrôlées par les islamistes?
- On recrute des garçons depuis 14 ans pour les apprendre à combattre et cela ne fait que déformer leurs âmes. Car les cadavres en décomposition, les corps mutilés et les blessés ne sont pas un bon spectacle pour un psychisme fragile. Les enfants sont en général le plus touchés par les évènements actuels. Il y a notamment des informations sur une petite fille nommée Christina. Les islamistes l’ont enlevée il y a un certain temps et ils la retiennent toujours en captivité. Son père et sa mère tâchent de la libérer mais sans succès pour le moment.
Cerveau islamiste
Les combattants prennent aussi des mesures éducatives selon leur propre définition. Ils peuvent par exemple faire sortir du rang un adolescent qui a été pris avec des cigarettes et commencer à lui casser les doigts des mains sous les yeux de tous (il est interdit de fumer dans les territoires envahis par l’EI, ndlr). Les enfants deviennent témoins d’un traitement cruel infligé à d’autres enfants. La cruauté brise le psychisme ou mutile l’enfant.

Esclave sexuelle de l'EI à 17 ans, elle raconte


Une jeune Yézidi de 17 ans, détenue par l'État islamique avec quarante autres femmes et petites filles, témoigne des abus quotidiens dont elles sont toutes l'objet depuis que les terroristes islamistes les utilisent comme esclaves sexuelles.
Le 3 août dernier, Mayat (nom d'emprunt, ndlr) était enlevée par des jihadistes de l'État islamique (alias DAESH) lors d'une offensive contre la ville de Sinjar au nord de l'Irak. Aujourd'hui encore otage, elle subit les assauts sexuels quotidiens de ses geôliers dans un village près de Mossoul.
Des otages équipées de GSM
"Si j'ai demandé que mon véritable nom ne soit pas publié, c'est parce que je ressens trop de honte vis-à-vis de ce que l'on me fait faire ici. Une partie de moi voudrait mourir mais l'autre partie caresse toujours l'espoir d'être un jour sauvée et de pouvoir embrasser à nouveau mes parents". Voilà les terribles propos de l'adolescente tels qu'enregistrés par un journaliste de La Repubblica. Le quotidien italien a en effet pu contacter la jeune fille par téléphone pour l'interviewer grâce au numéro de GSM que ses parents (qui se trouvent actuellement dans un camp de réfugiés kurdes) lui ont communiqué.
Faire régner la terreur en les forçant à raconter
Une interview téléphonique d'une otage de l'EI dans la presse occidentale peut surprendre. Mais Mayat explique que là aussi, il s'agit de la volonté de ses ravisseurs. Dans un premier temps, tous les téléphones portables des jeunes filles et femmes kidnappées ont été saisis. Mais les jihadistes ont "changé de stratégie", explique-t-elle, en décidant de rendre les GSM aux esclaves sexuelles afin qu'elles soient pour le monde une vitrine de la terreur chère à l'État islamique. Les jeunes femmes racontent en effet les viols, les coups, l'enfer vécu et pérennisent de la sorte la peur de l'EI qui règne dans la région et dans le monde.
Des "surhommes"
"Pour nous détruire encore plus, ils nous forcent à raconter à nos parents les détails sordides des atrocités qu'ils nous font subir. Ils se moquent de nous et se sentent indestructibles. Ils se prennent pour des surhommes mais ce ne sont que des individus sans coeur".
Les enfants abusées devant leurs mères
La bestialité des islamistes n'a pas de limite. "Nos tortionnaires n'épargnent personne. Ni les femmes avec des enfants en bas-âge pas plus que les petites filles de moins de douze ans. Certaines fillettes sont devenues muettes à force d'être abusées et ont été emmenées par les jihadistes. Beaucoup de mères ont tenté de se suicider après ça".
Viols collectifs trois fois par jour
Mayat explique aussi à La Repubblica les circonstances de ces odieux viols. Les femmes sont emmenées au premier étage du bâtiment pour être violées. Les membres de l'EI procèdent à des viols collectifs sur chaque femme, différents groupes de jihadistes se succédant trois fois par jour. "Ils nous traitent comme des esclaves. Ces hommes nous battent et nous menacent de mort si nous osons résister. Parfois j'espère qu'ils me frappent assez fort pour me tuer", relate Mayat.
Marquées à vie
Les violeurs sont tantôt des combattants vieux et aguerris, tantôt de très jeunes soldats qui viennent d'arriver de Syrie. "Si ces tortures devaient prendre fin un jour, ma vie sera toujours marquée par les horreurs qui ont eu lieu ici. Même si je devais survivre à tout cela, je ne sais pas comment je pourrais rayer de ma mémoire les abominations dont j'ai été l'objet", témoigne encore l'adolescente.
Supplier d'être abattues
"Nous avons déjà demandé à de nombreuses reprises à nos geôliers de nous exécuter. Mais ils refusent car apparemment nous avons trop de "valeur" pour eux. Nous sommes leur butin de guerre, leurs choses. Mon seul espoir est que les Peshmerga (combattants kurdes armés) viennent nous délivrer. Je sais que les Américains bombardent. Je veux qu'ils se dépêchent et éradiquent l'EI parce que je ne sais pas combien de temps encore je vais pouvoir supporter tout ça. Ils ont déjà assassiné mon corps. Maintenant ils vont tuer mon âme", conclut Mayat, 17 ans, pour achever son déchirant témoignage.

Le leader de DAECH sodomise chaque nouvelle recrue pour l'initier aux "us et coutumes" de la secte


Une vidéo qui circule sur Internet montre ce qui semble être un interrogatoire mené par un responsable irakien sur un terroriste de l’EIIL qui a perpétré 7 décapitations. L’interrogateur pose des questions au détenu concernant son recrutement forcé dans l’EIIL et les actes barbares qui s’en sont suivi.
Un leader satanico-sioniste de l’EIIL sodomise chaque nouvelle recrue !Le terroriste fait des révélations sur d’autres points d’ombre concernant l’État Islamique : les actes de sadisme et la sodomie. 
Shoebat.com a traduit la vidéo dans laquelle la recrue explique qu’il a fait partie d’un groupe de 11 hommes qui ont été ravagés par le « prince » de l’EIIL.
Il décrit ce leader de l’EIIL comme portant une barbe teinte au henné, et de corpulence mince, ce qui semble correspondre au commandant terroriste Abu Ala’. Ce dernier a émis  une fatwa lui permettant de marier et de sodomiser ses recrues hommes (1), tout comme cela s’est produit pour les innombrables femmes et filles kidnappées et violées par leurs ravisseurs islamistes. La seule exception à cette fatwa est qu’aucun de ces hommes n’a le droit de le sodomiser en retour.
Ce témoignage corrobore un documentaire diffusé par une chaîne de télévision kurde en août, et qui affirmait que l’EIIL violait des hommes lors de cérémonies décrites comme étant des « mariages », procédant par ailleurs à l’enregistrement vidéo de ces actes afin de les obliger à rester fidèles à l’EIIL sous peine de diffusion de ces images.

Le combattant de l’EIIL Abdul Kareem Ibrahim Bazo a expliqué avoir eu les yeux bandés avant d’être violé :
« Environ deux semaines plus tard, ils sont venus et ont dit que je devais les suivre. J’ai dit que je ne voulais pas. Mais ils avaient cette vidéo compromettante. Ils ont menacé de la montrer à ma famille. »
« Je me suis évanoui. Quand j’ai repris connaissance, ils m’ont dit : tu fais désormais partie de l’EIIL. »
« Ils m’ont “marié” à 15 reprises. Ensuite, ils ont lavé ma tête et ont mis de l’eau de Cologne sur moi. Ils m’ont dit que personne ne rejoignait l’EIIL sans être marié. »


En Libye aussi... 

D’après des informations confirmées en provenance de Libye, les milices islamistes ont recours au viol systématique des femmes et des jeunes filles, forçant des centaines de familles à fuir le pays. Ces miliciens armés profitent de l’anarchie totale régnant en Libye pour organiser de véritables descentes punitives visant les maisons de gens s’étant exprimés pour le retrait des armes en Libye et le retour de la paix civile. Dans la majorité des cas signalés, les miliciens islamistes ont procédé au viol des femmes et mêmes de petites filles devant les membres de leurs familles.

Cette situation serait surtout le fait de milices islamistes alliés de Misrata, une ville portuaire de facto émirat autonome,  laquelle ville est devenue la plus détestée de toute la Libye.

Des centaines de familles libyennes ont fui leurs villes et pris le chemin de l’exode. La plupart sont parties en Tunisie (2 millions de réfugiés) ou tentent de s’établir en Algérie; au Pakistan, en Malaisie et même en Indonésie. Toutes racontent ces méfaits des milices islamistes en Libye.

Et, naturellement, en Arabie Saoudite, gardienne des "lieux saints"

Record de décapitations et d'arrestation de masse des chrétiens - ISIS ? Non, Arabie Saoudite !

" Le mois dernier, un groupe d'extrémistes islamistes radicaux basés au Moyen-Orient a décapité au moins 23 personnes et appliqué une interdiction contre le christianisme par l'arrestation d'un groupe de personnes pour la pratique de leur foi dans une maison privée." Non, il ne s'agit pas d’ISIS, mais du royaume d'Arabie saoudite. Malgré tout cela Human Rights Watch note que... « L'Arabie saoudite est un allié clé des Etats-Unis et les pays européens. Les États-Unis n'ont pas critiqué publiquement les violations saoudiennes des droits de l'homme, sauf dans les rapports annuels. Certains membres du Congrès américain ont exprimé leur scepticisme sur les priorités de la politique saoudienne. Les États-Unis ont conclu un contrat de $ 60 milliards de vente d'armes à l'Arabie saoudite, leur plus grand contrat comme jamais à ce jour »…" 

Quand on vous dit toujours, chez les Occidentaux, qu'il y a deux poids deux mesures...
 
Notes 
(1) En Tunisie, tout le monde se rappelle de cette vidéo qui a circulé sur Internet, montrant un "futur premier ministre" islamiste se faisant sodomiser par son "émir" alors qu'il était en prison. Bien sûr, les islamistes ont crié au montage, mais les faits sont têtus. Il semble bien se confirmer que la sodomie soit le moyen pour eux de "contrôler" leurs brebis. Ceci est pratiqué dans toutes les sectes et dans tous les pays : les informations nous en donnent des exemples tous les jours. Lorsque j'étais un gosse de cinq ans, et que j'allais à l'école coranique, le meddeb (c'est à dire le maître, le formateur qui nous enseignait le coran) était souvent un violeur pédophile. Lorsqu'ils étaient mis au courant, , les parents n'avaient qu'un seul choix : retirer leur gosse de l'école et étouffer l'affaire, pour éviter le scandale. C'est toujours le meddeb qui avait raison : les gosses "sont tous des menteurs".

 (2) Une avocate torturée et exécutée par l’État islamique

L’exécution de l’avocate fait suite à plusieurs attaques contre des femmes en vue dans les zones contrôlées par Daesh. Selon l’avocate Hanaa Edwer, connue pour son engagement en faveur des droits de l’homme, au moins cinq autres activistes ont été tuées ces dernières semaines à Mossoul. Les Nations unies ont affirmé par ailleurs que deux candidates en lice à des élections de juillet dans la province de Ninive avaient également été assassinées. Une troisième a été enlevée, mais n’a donné aucun signe de vie rapporte le New York Times. Les observateurs des Nations unies en Irak auraient également reçu de nombreux rapports d’exécutions de femmes par des hommes armés d’ISIS. « Les femmes instruites et qui travaillent semblent être particulièrement visées », ont-ils précisé.
« Ces meurtres, ainsi que les enlèvements et l’esclavage des femmes et des enfants, illustrent la nature toxique du groupe extrémiste », a déclaré Zeid Ra’ad al-Hussein, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme. Il a également attiré l’attention sur le sort de centaines de femmes et de filles de la minorité religieuse des Yézidis et d’autres groupes ethniques, vendues en esclavage, violées ou forcées à se marier depuis que le groupe s’est emparé de leur région en août. « Ces derniers assassinats, ainsi que la poursuite des enlèvements et de la mise en esclavage de femmes et de filles, démontrent les similitudes entre le groupe EI et d’autres tels que Boko Haram au Nigéria qui traitent les femmes d’une manière abominable », a-t-il remarqué.
(AFP)