mardi 18 juillet 2017

Protocoles XXV à XXVII des sages de Sion



Sans titres pour le moment
Protocole XXV
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Pour compléter mon exposé de la séance précédente, j'ajouterai encore quelques explications concernant les emprunts nationaux. Je ne dirai plus rien des emprunts extérieurs, parce qu'il n'y en aura pas dans notre État Le temps ne sera plus où les emprunts faits par les gouvernements des goyim alimentaient nos caisses avec leur argent national. Nous avons profité de l'indolence des souverains et de la corruption des administrateurs pour encaisser des sommes doubles, triples (et plus considérables encore) de celles que nous avions avancées aux goyim et dont, en réalité, ils n'avaient même pas besoin. Qui donc en pourrait faire autant avec nous ? Je vais exposer en détails la question des emprunts intérieurs. En annonçant l'émission d'un emprunt, le gouvernement ouvre une souscription pour l'achat de titres à intérêts qui ne sont pas autre chose que ses lettres de change. Pour les rendre accessibles à tous on leur fixe un prix allant de cent à mille. De plus, les premiers souscripteurs bénéficient d'une remise sur le prix de souscription. Dès le lendemain, on augmente artificiellement le prix des valeurs émises, sous prétexte que tout le monde se les arrache. Encore quelques jours, et l'on annonce que les caisses du Trésor débordent et que l'on ne sait que faire de l'excédent des souscriptions. (Pourquoi en a-t-on tant accepté ?) Donc, le montant des souscriptions dépasse de beaucoup celui de l'emprunt. L'effet recherché est atteint par là même; c'est comme si l'on disait : « Voyez de quelle confiance jouissent les lettres de change du gouvernement
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Mais quand le tour est joué, on reste en présence d'un lourd passif. Pour en payer les intérêts, on est obligé de recourir à de nouveaux emprunts qui augmentent la dette initiale au lieu de l'amortir. Quand le crédit est épuisé, on se trouve dans la nécessité de prélever de nouveaux impôts, non pas pour liquider l'emprunt, mais pour en payer les intérêts. Ces impôts ne sont donc qu'un passif qui couvre un autre passif...
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Arrive ensuite le moment !les conversions : elles ne font que diminuer le taux d'intérêt sans supprimer les dettes. De plus, les conversions ne peuvent se faire sans le consentement des prêteurs ; en les annonçant, on offre de restituer leurs fonds à ceux d'entre eux qui n'accepteraient pas la conversion proposée. S'ils exigeaient tous le remboursement, le gouvernement se trouverait pris dans son propre piège, piège qu'il avait tendu pour attraper les autres, et il se trouverait dans la situation d'un débiteur insolvable. Heureusement, les goyim, ignorants en matière de finances, ont toujours préféré les pertes au change et la baisse du taux à l'ennui de se mettre à la recherche de nouveaux placements ; ils ont ainsi fourni à leurs gouvernements la possibilité de combler maintes fois des déficits s'élevant à plusieurs millions. Mais aujourd'hui, avec les emprunts étrangers, on ne peut jouer de semblables tours, car les goyim savent que s'ils annonçaient une conversion, nous exigerions le remboursement intégral des capitaux.
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La banqueroute qui s'ensuivrait serait la meilleure preuve démontrant aux peuples qu'il n'existe aucun lien d'intérêts communs entre eux et leurs souverains. J'attire tout particulièrement votre attention sur ce qui suit
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A l'heure actuelle, tous les emprunts nationaux sont consolidés par ce qu'on appelle la dette flottante, c'est-à-dire une dette dont le remboursement est à plus ou moins brève échéance. Cette dette se compose des sommes versées à la Caisse d'épargne ou à d'autres Caisses. Comme les fonds restent longtemps à la disposition du gouvernement, ils s'évaporent en paiements d'intérêts des emprunts étrangers et sont remplacés par une somme équivalente en titre de rente sur l'État. C'est cette rente qui comble tous les déficits dans les caisses publiques des goyim
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Après notre avènement sur le trône de l'univers, tous ces expédients financiers disparaitront totalement, parce qu'ils seront contraires à nos intérêts. Nous supprimerons également les bourses de valeurs, car nous n'admettrons pas qu'on puisse ébranler le prestige de notre pouvoir par la variation des prix de nos valeurs; ils seront fixés par nos lois, sans fluctuation possible. La hausse entraîne la baisse : nous avons commencé par faire la hausse pour les valeurs des goyim et nous n'avons pas tardé à passer à la baisse.
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Nous remplacerons les Bourses par d'immenses institutions de crédit officiel, dont le rôle sera de taxer les valeurs industrielles, conformément aux indications gouvernementales. Ces institutions seront à même de lancer en une seule journée pour 500 millions de valeurs industrielles sur le marché ou d'en acheter autant. Ainsi, toutes les entreprises industrielles dépendront de notre gouvernement. Vous pouvez imaginer quelle puissance nous acquerrons par ce moyen.
Protocole XXVI
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Nous créerons bientôt d'importants monopoles, réservoirs d'immenses richesses, dont dépendront à ce point les plus grosses fortunes des goyim qu'elles sombreront en même temps que le crédit de l'État, au lendemain du cataclysme politique. Vous tous, messieurs, ici présents, qui êtes économistes, veuillez peser toute la portée d'une pareille combinaison. La suprématie de notre Super gouvernement ira grandissant; on le considérera comme le protecteur, l'introducteur et le rémunérateur du libéralisme.
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L'aristocratie, en tant que force politique, est morte, nous n'avons pas à nous en préoccuper ; en tant que propriétaire de biens fonciers elle nous est nuisible, parce que ses ressources lui assurent l'indépendance et lui donnent la possibilité de retenir entre ses mains cette propriété foncière que nous devons faire passer tout entière aux mains de notre peuple. A ce dernier, nous commençons déjà à enseigner l'agriculture, pour laquelle il n'avait eu jusqu'ici aucune aptitude, toutes ses capacités ayant été utilisées par nous pour le commerce ou la commission, c'est-à-dire la spéculation et toutes les occupations devantservir à ruiner les goyim pour en faire des esclaves. Lorsque, avec le concours des établissements de crédit foncier, toutes les terres des nobles et des paysans passeront entre nos mains, ils devront alors travailler pour être nourris par nous, parce que personne ne leur vendra leurs produits agricoles, comme cela eut lieu au temps de Salomon. Nous les nourrirons et les garderons pour le travail, comme des animaux et des bêtes de somme. Quand nous régnerons, le droit qu'a tout homme d'acheter et de vendre ne sera pas accordé aux goyim. Pour y arriver le meilleur moyen est de déposséder l'aristocratie de ses terres ; on pourra ensuite en faire autant avec les paysans. Le procédé le plus efficace à employer pour la réussite de ce plan est d'augmenter les taxes et les impôts fonciers, autrement dit d'être créanciers de la terre. De telles sujétions maintiendront les goyim propriétaires fonciers dans un état d'asservissement indéniable. Les aristocrates, ne sachant se contenter de peu, seront bientôt ruinés et se départiront de leurs terres que nous achèterons aux enchères, sinon personnellement pour l'instant, du moins par l'intermédiaire d'hommes de paille.
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II faut qu'en même temps nous protégions activement le commerce et l'industrie; surtout la spéculation dont le rôle est de servir de contrepoids à l'industrie.Sans la spéculation, l'industrie accroîtrait les capitaux privés, ce qui pourrait avoir comme effet d'améliorer le sort des agriculteurs en affranchissant les terres hypothéquées de leurs dettes envers les établissements de crédit foncier. Il nous faut, aucontraire, que l'industrie arriveà drainer toutes les richesses agricoles et fasse passer en nos mains, par la spéculation, toute la fortune 'mondiale, en rejetant tous les goyim dans les rangs des prolétaires. C'est alors qu'ils s'inclineront devant nous, rien que pour obtenir le droit d'exister.
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Afin de ruiner l'industrie des goyim, aidant en cela l’œuvre de la spéculation, nous introduirons dans les usages des goûts de luxe effrénés, d'un luxe absorbant tout.
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Nous élèverons les salaires, ce qui cependant ne laissera aucun profit aux ouvriers, parce que nous élèverons simultanément le prix des objets de première nécessité, en prétextant la décadence de l'agriculture et de l'élevage.
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De plus, nous saperons habilement et profondément les sources mêmes de la production, en habituant les ouvriers à l'usage de l'alcool; quantaux goyim intelligents, nous parviendrons à les arracher à leur sol.
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Afin que les goyim ne voient pas le dessous des choses avant le moment voulu, nous le dissimulerons sous notre prétendu désir de servir les classes laborieuses – et les grands principes économiques proclamés par les théories économiques.
Protocole XXVII
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Aujourd'hui, je puis vous affirmer que nous ne sommes plus qu'à quelques pas de notre but. Voici le tracé de tout le chemin que nous avons parcouru et celui de la courte distance qu'il nous reste à franchir pour que le cercle du Serpent symbolique, symbole de notre peuple, soit accompli. Lorsque ce cercle sera définitivement fermé, tous les États de l'Europe se trouveront enserrés comme par de fortes griffes.
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Bientôt s'écroulera la balance des constitutions modernes, parce qu'au moment de sa construction, nous en avons faussé le mécanisme, de sorte que les plateaux penchant sans cesse de côté et d'autre devaient finir par user le fléau. Les goyim s'imaginaient l'avoir fabriqué solidement et s'attendaient toujours à la voir trouver son équilibre. Mais aux yeux du peuple, les souverains sont éclipsés par leurs représentants qui font des folies, entraînés qu'ils sont par leur pouvoir irresponsable et sans contrôle. Ils se rendent compte cependant qu'ils ne doivent ce pouvoir qu'à la terreur qui, existe dans les palais. Ayant pour le peuple un sentiment de crainte, les souverains ne peuvent pénétrer dans son sein pour s'entendre avec lui, comme autrefois, et s'appuyer sur lui pour se protéger contre les usurpateurs du pouvoir. Le pouvoir clairvoyant des souverains et le pouvoir aveugle du peuple, une fois séparés par nous, ont perdu toute importance et sont aussi impuissants isolément que l'est un aveugle sans son bâton.
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Afin de pousser les ambitieux à abuser du pouvoir, nous avons dressé ces deux forces l'une contre l'autre, en développant leurs tendances libérales vers l'indépendance. Nous avons provoqué toutes sortes d'initiatives dans ce sens; nous avons mis des armes aux mains de tous les partis, et nous avons fait du pouvoir la cible de toutes les ambitions. Nous avons transformé les États en arènes pour l'émeute.
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Encore un peu et les désordres et la banqueroute viendront ébranler toutes les institutions existantes. D'intarissables bavards ont transformé les séances parlementaires et les réunions administratives en joutes oratoires. D'audacieux journalistes et d'imprudents pamphlétaires attaquent quotidiennement le personnel administratif. Les abus du pouvoir achèveront la ruine des institutions et tout sautera sous les coups d'une foule affolée par le libéralisme.
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Nous avons enchaîné les peuples aux durs travaux par la misère plus fortement qu'ils ne l'avaient été jadis par le servage et l'esclavage dont ils parvinrent à s'affranchir, tandis qu'ils ne sauraient se libérer de la misère. Les droits par nous inscrits dans la constitution sont pour les masses purement fictifs et non réels. Ces droits sont l'expression d'une idée tout à fait impossible à réaliser.
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Qu'importe au travailleur courbé sous le poids de son labeur, ou au prolétaire opprimé par son sort que les bavards aient reçu le droit de pérorer, les journalistes le droit d'écrire toutes sortes de stupidités à côté des questions sérieuses, si le prolétariat ne tire de la constitution d'autre profit que celui de ramasser les miettes de notre table, que nous lui jetons pour qu'il vote nos lois et élise nos agents. Les droits républicains sont pour le travailleur une amère ironie, car la nécessité du travail quotidien l'empêche en réalité d'en tirer aucun avantage, tandis qu'ils lui enlèvent la garantie d'un salaire fixe et assuré en l'obligeant à dépendre des grèves organisées tantôt par les patrons, tantôt par les camarades, que nous excitons quand nous avons besoin de détourner les esprits des affaires courantes et d'introduire imperceptiblement quelque mesure qui nous soit favorable.
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Sous notre direction, les peuples et les gouvernements ont exterminé l'aristocratie qui était leur appui, leur défense et qui – dans son propre intérêt – avait pourvu à leurs besoins. C'est pourquoi ils sont tombés aujourd'hui sous le joug de profiteurs enrichis et de parvenus qui pèsent sur le travailleur comme un fardeau impitoyable.
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Nous nous présenterons comme les libérateurs des travailleurs en leur proposant d'entrer dans les rangs de nos armées de socialistes, d'anarchistes et de communistes – que nous soutenons toujours au nom de notre prétendu principe desolidarité fraternelle – comme la maçonnerie sociale. L'aristocratie qui, de droit, bénéficiait du travail de l'ouvrier, avait intérêt à ce qu'il fut bien nourri, en bonne santé et vigoureux.
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Tandis que, au contraire, nous avons tout intérêt à voir notre ouvrier affamé et débile, parce que les privations l'asservissent à notre volonté et que, dans sa faiblesse, il ne trouvera ni vigueur ni énergie pour nous résister.
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La famine confère au capital des droits plus puissants que n'en a jamais conféré à l'aristocratie le pouvoir du souverain. Par la misère et par les haines envieuses qu'elle suscite, nous manœuvrons les masses et nous nous servons de leurs mains pour écraser ceux qui nous gênent.
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Quand viendra l'heure du couronnement de notre Maître universel, de la famille de David, ces mêmes mains balayeront tout ce qui pourrait lui faire obstacle.
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Les goyim ont perdu l'habitude de réfléchir sans le secours de nos avis scientifiques et judicieux, c'est pourquoi ils ne parviendront jamais à comprendre que lorsque sera établi notre Gouvernement, il nous faudra mettre en toute première ligne dans les écoles populaires la plus importante de toutes les sciences, celle de l'organisation de la vie humaine et de la vie sociale. Cette science exige la division du travail et, par.conséquent, .la division des hommes en classes et en castes. Nous instituerons cet enseignement afin que tout le monde sache qu'étant donné la diversité des buts à atteindre par les différentes activités humaines, l'égalité des droits ne peut exister .et que tout travail ou emploi doit être classé comme appartenant à un cercle bien déterminé.
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Toute confusion en cette matière deviendrait la source de maux qui seraient la conséquence de l'absence de rapport entre l'éducation reçue et la tâche dévolue à l'homme par la nature. Telles sont les idées que nous aurons alors à inculquer aux hommes, en vue de notre propre sécurité, afin que personne ne puisse contester notre statut. Les hommes, s'imprégnant de cette étude, se soumettront plus aisément à nos autorités et au régime qu'elles établiront dans notre État. Au contraire, les hommes ignorant les exigences de la nature et l'importance de chaque caste voudront sortir de leur milieu, parce qu'ils ressentent de l'inimitié envers toute condition qui leur semble supérieure à la leur.
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Cette inimitié s'accentuera davantage lorsque éclatera la crise économique qui arrêtera bientôt les transactions financières et toute la vie industrielle. Cet événement jettera simultanément dans la rue et dans tous les pays d'Europe d'immenses foules de travailleurs. Vous comprenez avec quelle joie ils se précipiteront pour verser le sang de ceux qu'ils ont jalousés dès l'enfance.
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Ils ne toucheront pas aux nôtres, parce que, connaissant le moment de l'attaque, nous. prendrons des mesures pour nous défendre, comme nous l'avons fait pendant la Commune de Paris..
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Nous avons convaincu les goyim que le progrès les conduirait au règne de la Raison. Notre despotisme sera de nature à pouvoir pacifier par de sages rigueurs toutes les révoltes ; il éliminera le libéralisme de toutes nos institutions.
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A mesure que nous inculquions aux goyim des idées de libéralisme, les peuples s'aperçurent qu'au nom de la Liberté le pouvoir faisait des concessions et accordait des arrangements. Ils en conclurent qu'ils constituaient une force avec laquelle on comptait; et, croyant leurs droits égaux aux 'siens, ils se ruèrent contre le pouvoir ; mais, semblables à tous les aveugles, ils se heurtèrent alors à d'innombrables obstacles et se précipitèrent à la recherche d'un guide : tombant entre nos mains, ils déposèrent leur mandat aux pieds de nos agents.
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Depuis ce moment, nous les conduisons de déception en déception, pour que, finalement, ils renoncent à tout en faveur du roi-despote, issu du sang de Sion, que nous préparons pour le monde.
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Actuellement, en tant que force internationale, nous sommes invulnérables : si un État goy nous attaque, d'autres nous soutiennent- La bassesse illimitée des peoples ; goyim rampant devant la force, sans pitié pour la faiblesse et pour les moindres fautes, indulgents pour les crimes, refusant de se soumettre à un régime juste, mais patients jusqu'au martyre devant la violence d'un audacieux despotisme, voilà ce qui nous assure l'invulnérabilité. Les goyim supportent et tolèrent de la part de leurs premiers ministres – dictateurs actuels, dressés par nous des abus pour le moindre desquels ils auraient décapité une vingtaine de rois..
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Et tout cela parce que nos agents les persuadent .que les préjudices portés à l'État sont propres à leur valoir un bonheur international, la fraternité des peuples, la solidarité et l'égalité des droits. (On ne leur dit pas, bien entendu, qu'une telle union de tous les peuples ne se réalisera que par notre Pouvoir, sous notre Gouvernement international.) Et voilà que le peuple condamne les innocents, absout les coupables, rien que pour se convaincre qu'il est bien le maître de la situation. Rivalisant ainsi avec ses prédécesseurs au pouvoir, il détruit tout équilibre et crée partout le désordre.
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Le mot « Liberté » met en conflit l'humanité avec toutes les puissances, même avec celles de Dieu et de la nature. C'est pourquoi, à notre avènement au pouvoir, nous devrons effacer le mot même de « Liberté » du vocabulaire humain, comme étant le symbole de la force bestiale qui transforme les foules en fauves altérés de sang. II est vrai, cependant, qu'une fois rassasiés de sang les fauves s'endorment et qu'il est facile alors de les enchaîner, tandis que si on ne leur donne pas de sang ils ne dorment pas et se débattent. 
Fin des protocoles