dimanche 1 janvier 2017

Tunistan : du prix Nobel de la Paix à la Cour Pénale Internationale

Désignée par l’ONU et par des instituts spécialisés comme étant le premier pays fournisseur de terroristes islamistes dans le monde, la Tunisie n’est plus cet « unique pays à avoir réussi son printemps arabe » au point de se faire décerner le prix Nobel de la paix [1], mais un État compromis avec le terrorisme global dont les responsables sont désormais visés par la Cour pénale internationale.

Photo du quartet du "dialogue national" avec le premier ministre canadian Philippe Couillard, le 16 mai 2016 au Québec.
Photo du quartet du "dialogue national" avec le premier
ministre canadian Philippe Couillard, le 16 mai 2016 au Québec.
Lorsqu’en octobre 2015, certains lobbies du comité norvégien ont décidé d’attribuer au quartet le prix Nobel de la paix, c’était pour eux et pour les États qui sont derrière l’ultime tentative de persuader les Arabes en général et les Tunisiens en particulier que le « printemps arabe » n’était pas ce projet de Grand-Moyen-Orient visant à détruire tous les États-nations et à semer le chaos chez les musulmans, mais un véritable soulèvement des peuples contre leurs « dictateurs ». En d’autres termes, que les Tunisiens ont eu raison de détruire leur propre pays et de contaminer le reste du monde arabe par leur supposée révolution populaire. Pour le comité Nobel, il était essentiel de faire avaler aux Tunisiens cette dernière pilule qui flatte leur ego et de perpétuer ce mythe pour que les autres peuples, syrien, libyen, égyptien, algérien, yéménite…ne renoncent jamais à l’autodestruction et à la diabolisation de leurs élites nationalistes.
Avec l’échec de ce plan impérialiste et atlantiste en Syrie, et le retour sur la scène internationale de la Russie, les donnes politiques et géopolitiques ont changé. Les mêmes journaux qui exaltaient le « printemps tunisien », flattaient l’islamisme « modéré » et félicitaient les Tunisiens de leur prix Nobel titrent aujourd’hui, « La Tunisie, ce vivier du terrorisme international » (Le Figaro du 23 décembre 2016), « Tunisie, risque de somalisation » (RTBF, 25 décembre 2016), « En Tunisie, dans la couveuse salafiste » (Le Point du 3 décembre 2016)…
Pour ceux qui connaissent si bien les turpitudes et le machiavélisme des Occidentaux, ce changement dans la terminologie médiatique annonce un revirement à 180°. Nous allons lire dans les semaines qui viennent des « analyses » et des « enquêtes » qui prouvent que les États-Unis, la Grande Bretagne, la France, l’Allemagne et la Belgique n’ont aucune responsabilité dans la prolifération du terrorisme international (islamiste) et qu’ils ont été "induits en erreur" par le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie et la Tunisie, les quatre principaux pays qui sont aujourd’hui sur le banc des accusés.
Le 17 juin 2013, le journal syrien « Al-Watan » révélait que la Syrie a constitué des dossiers à charge contre ces quatre pays et qu’elle va les porter devant le Conseil de Sécurité de l’ONU et devant la Cour pénale internationale pénal (CPI), à ne pas confondre avec le Tribunal pénal international. Avec toutes les preuves cumulées depuis, et particulièrement après la libération d’Alep-Est, sur les nationalités des djihadistes et sur l’origine de leur armement, le gouvernement syrien s’apprête, par le biais du Venezuela –la Syrie n’ayant pas ratifié le Statut de la CPI- à entamer cette démarche auprès des Nations-Unies.
N’ayant pas été non plus signataires du statut de la CPI, le Qatar, la Turquie et l’Arabie Saoudite ne risquent pas grand chose pour le moment. Ce qui n’est pas le cas de la Tunisie qui, dans l’euphorie de la « révolution du jasmin », a ratifié, le 24 juin 2011, son adhésion à la Cour pénale internationale. Cette ratification expose les plus hauts gouvernants tunisiens, de 2011 à 2014, à des poursuites pénales devant cette juridiction internationale, pour « crimes de guerres », voir « crimes contre l’humanité » qui ont été commis « par des ressortissants des États membre ou sur le territoire des États parties » (selon les statuts de la CPI).
Principales personnalités concernées pour « incitation au terrorisme » ou « connivence implicite ou explicite » ou « nonchalance » avec des réseaux djihadistes :
- Béji Caïd Essebsi [2] (pour la période de transition où il a été chef de gouvernement), 
- Moncef Marzouki, [3]
- Rached Ghannouchi, [4]
- Hamadi Jebali
- Ali Larayedh, alias Dilat Larath,
- Mehdi Jomaa et 
- Habib Essid. 
Leur responsabilité morale et politique concernerait tout aussi bien les « combattants » Tunisiens expédiés en Syrie et qui sont près de 9000 individus, que les terroristes également Tunisiens qui ont commis des actions terroristes en Europe [5].
La démarche syro-vénézuélienne discrètement appuyée par la Russie a d’autant plus de chance d’aboutir que la Cour pénale internationale, discréditée et de plus en plus mal vue en raison de sa justice à géométrie variable, a besoin d’une affaire retentissante pour redorer son blason et booster sa légitimité.


Il y a péril en la demeure


Cette fois ci c’est très sérieux et ce n’est pas par un déploiement tous azimuts, avec une conquête quasi-générale des plateaux TV et un langage conciliant que les islamistes tunisiens vont pouvoir se tirer d’affaires. L’arsenal juridique international sur lequel se base les autorités syriennes pour faire la lumière sur le réseau terroriste tunisien, est robuste et risque d’ébranler tout l’establishment tunisien. La Syrie ne semble pas vouloir punir uniquement les terroristes mais cherche à faire admettre la responsabilité de tous ceux qui avaient apporté de près ou loin une quelconque contribution à cette criminelle machination. Outre l’endoctrinement et l’enrôlement, tous ceux qui avait fourni la logistique et le financement seront condamnés sévèrement. La Syrie parle des résolutions du conseil de sécurité de l’ONU.
Je pense qu’il y a péril en la demeure dans la mesure où la Syrie peut demander également des dommages et intérêts à l’État tunisien surtout si des fonctionnaires de l’État s’avèrent être impliqués dans cette horrible affaire. Les syriens semblent détenir un dossier en béton et il va falloir ne rien minimiser. A mon avis il faut bouger dès à présent et renouer officiellement avec les autorités syriennes et sonder toutes les pistes pour éviter à l’État tunisien de payer les pots cassés. Seuls ceux qui appartiennent au réseau terroriste en aval et en amont devront rendre des comptes aux organismes internationaux, particulièrement la Cour Pénale Internationale. La récréation est terminée. Le sang des martyrs, les cris des enfants, des femmes violées et les odieuses exactions ont un prix et il sera payé. !!!!


Ezzeddine Zayani

NOTES d'Hannibal GENSERIC
[1] Obamaboul est aussi titulaire du prix Nobel de la Paix, cela n'empêche pas qu'il soit un criminel de guerre : Obama devient le premier lauréat du prix Nobel de la paix à bombarder 7 pays
Anouar Es-Sadate, le traître égyptien et arabe a été aussi décoré du prix Nobel de la paix. On peut citer d'autres exemples. Ce prix Nobel de la Paix est plus infamant qu'honorifique.

[2] Tunisie. Nom d'une pipe! D'où vient "Caïd Essebsi" ?


Moncef Marzouki est le fils d'un goumier, d'un traître 


[5] Bachar Al-Assad aux Tunisiens : vos terroristes ne vous seront pas rendus

Dans la Tunisie proto-islamiste d'aujourd'hui, il y a :
- 7 ministres sans aucun diplôme universitaire,
- 85 % de députés sans baccalauréat
- 250.000 diplômés du Supérieur au chômage

C'est ça, la
révolution de la Brouette !