mardi 25 juillet 2017

USA. Fin de partie pour Trump ?



Selon le ministère russe des Affaires étrangères (MoFA), la «militarisation des relations» entre la Fédération et les États-Unis est maintenant terminée après que le ministère de la Défense (MoD) se prépare à prendre en charge toutes les fonctions de l'Ambassade russe aux États-Unis, et que l'ambassadeur Sergey Kislyak a été rappelé à Moscou. Ces deux actions sont consécutives à la "fin de partie effrayante" qui se déroule actuellement à Washington DC, et dont le but est l'expulsion immédiate du président Donald Trump du Bureau Ovale. Victimes d’un lavage de cerveau intense depuis plusieurs mois,  les Américains, selon un nouveau sondage, sont maintenant favorables à son départ.

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En effet, pendant des semaines, le Service de renseignement étranger (SVR) a signalé que des unités militaires américaines spécialisées et des forces de police fédérales américaines ont inondé la région de Washington DC (Virginie, Maryland) se préparant au « grand l'événement» qui a été décrit précisément par le prédicateur évangéliste Rodney Howard-Browne, qui a averti hier ses dizaines de millions de partisans du complot qui se trame pour retirer la présidence à Trump.
Le pasteur Howard-Browne, chef de l'église évangélique internationale qui compte plus de 12 millions de fidèles, a rencontré le président Trump dans le bureau ovale le 11 juillet. À la suite de cette rencontre, le pasteur Howard-Browne, a révélé, le 24 juillet,  à sa congrégation mondiale qu'il avait passé trois heures dans la soirée avec un membre haut placé du Congrès des États-Unis, qui lui a dit : «qu'il y avait un complot au Capitole pour éliminer le président »  je lui ai dit « vous voulez dire par mise en accusation (impeachment) ?» ;  il a répondu : « non, pour l'enlever, il sera retiré soudainement du Bureau Ovale."
Le pasteur Howard-Browne a révélé que ce haut député américain avait occupé ses fonctions depuis 1996. Il l'avait également prévenu : «il n'y a rien que nous puissions faire pour arrêter ce complot», planifié par l'«État profond» qui a essayé de détruire le président Trump depuis le jour même où il a remporté la présidence.
Le pasteur Rodney Howard-Browne (au centre)
avec le président Trump dans le bureau ovale
de la Maison Blanche, le 11 juillet 2017
Le plus grand crime reproché au président Trump par ses ennemis du «Deep State» qui ont jugé nécessaire son élimination immédiate, est son plan de mettre fin aux guerres illégales d'agression des États-Unis, afin de consacrer les milliards de dollars dépensés dans ces guerres désastreuses à la reconstruction des USA. Ainsi, le chef du Commandement des opérations spéciales, le général Raymond Thomas III, reconnaissait que les forces américaines se battent dans une Syrie souveraine où ils n'auraient probablement pas la possibilité de rester si leur présence est remise en question en termes de droit international [voir : L'Amérique reconnaît sa défaite en Syrie. Champagne !!].
D’autre part, les ennemis au sein du "Deep State" sont à quelques jours de faire passer une  nouvelle loi qui effectivement, et pour la première fois dans l'histoire américaine, retirera au président son pouvoir sur sa propre politique militaire et étrangère, et que même l'Union européenne avertit les Américains qu'elle «prendra des représailles en quelques jours» si cette loi prend effet.
L'économiste suédois Egon von Greyerz a décrit le plus précisément ce qui se passe actuellement aux États-Unis en affirmant que «nous sommes maintenant dans le jeu final effrayant " en disant:
"La crédulité des gens aujourd'hui est exacerbée par le pouvoir de l'internet et des médias sociaux. Tout ce que nous lisons est accepté comme un fait ou comme la vérité, alors qu'une partie importante de cela est juste des fausses nouvelles, des fake news.
Ce n'est évidemment pas nouveau car il a été utilisé par des gouvernements depuis des siècles. Goebbels, le ministre de la propagande nazie, spécialiste de la manipulation du peuple allemand, a déclaré: "Si vous dites un grand mensonge assez souvent et continuez à le répéter, les gens finiront par le croire".
Le pouvoir de l'Internet et d'autres médias a facilité la diffusion de nouvelles et de propagande à des milliards de personnes et très peu peuvent distinguer s'ils entendent ou lisent des nouvelles «réelles» ou des «fausses» nouvelles.
Fonctionnant sous de telles "fausses nouvelles", et en sachant à quel point les États-Unis sont proches du chaos s’il y a élimination du président Trump, le ministère russe de la Défense a maintenant pris le contrôle de toutes les fonctions diplomatiques concernant les États-Unis. Il a nommé le vice-ministre de la Défense Anatoly Antonov, pour être le nouvel Ambassadeur de la Fédération en Amérique, car la Fédération prévoit la possibilité qu’une junte militaire américaine contrôle ce pays plutôt que ses dirigeants démocratiquement élus.
La seule voie qui reste au président Trump pour survivre, est celle de savoir s’il est capable de rassembler des dizaines de millions de citoyens américains armés pour le défendre lorsque ce coup d’état aura lieu, comme l'a fait le Président Recep Erdogan lors du coup d'État ourdi par Obama-CIA en 2016. 
D’ailleurs, Trump a eu une prémonition il y a juste un an, en juillet 2016, quand il a cryptiquement Tweeté: "On dirait qu'un coup militaire est en cours en Turquie. Ils ramènent leur pays en arrière! Se passera-t-il la même chose bientôt aux États-Unis si je suis président! "


Hannibal GENSERIC